Pour la 7e fois en 5 ans, nous avons débattu du transfert des compétences eau et assainissement imposé par la loi NOTRe votée en 2015. Le texte que nous défendons, permettant aux communes d’exercer librement leur compétence sur l’eau au plus près des besoins du terrain, travaillé avec les associations d’élus, a déjà obtenu un vote favorable du Sénat, avec une implication forte des sénateurs ardéchois.

Il aurait donc suffi d’un vote conforme de l’Assemblée nationale pour adopter définitivement ce droit à la différenciation, si important pour nos communes rurales, en zones de pente et de montagne. Mais une fois de plus le gouvernement et la majorité s’y sont opposés dans une vision technocratique, ce que je regrette.

Car, comme j’ai eu l’occasion de le dire une nouvelle fois, sur le terrain, l’eau s’affranchît des périmètres administratifs. Il s’agit d’une question de de liberté pour nos maires. En première ligne sur tous les sujets du quotidien, ils méritent davantage de confiance.

Fabrice Brun, député de l’Ardèche.

 

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