Il était 5h15, nous étions le 11 novembre 1918.
Quelques heures plus tard, à 11h00, le « cessez-le-feu » sonnait sur tout le front, mettant un terme à plus de quatre années de guerre.
Dans toute la France, les cloches sonnaient à la volée. La Première Guerre mondiale venait de prendre fin.
8 millions de soldats ont combattu sous les couleurs de notre drapeau. Beaucoup tombèrent au champ d’honneur.
Des centaines de milliers furent blessés dans leur chair comme dans leur âme.
Aucun d’entre eux ne revint totalement indemne.
Aujourd’hui, en ce 11 novembre 2024, célébrer la fin de cette guerre, c’est d’abord et toujours commémorer, 106 ans plus tard, la fin d’un conflit qui fût alors, ne l’oublions jamais, le plus terrible et le plus meurtrier de l’Histoire de l’humanité.
Ce monument aux morts nous rappelle combien la paix est fragile et que nous devons tout faire pour la protéger, et préserver nos enfants de la guerre.
C’est un devoir de mémoire essentiel et indispensable pour vivre en paix.
Cela nous engage collectivement à l’égard de tous ceux qui ont combattu depuis dans les différents conflits.
Pour tous ceux qui, aujourd’hui encore, risquent leur vie, et pour certains la perdent, sous l’uniforme de nos armées et au nom de la France.
Je veux saluer le travail exceptionnel de nos forces armées, qui combattent l’ennemi à travers le monde pour que nous vivions en paix.
J’associe à ces remerciements nos gendarmes, nos policiers et nos pompiers, qui nous protègent au quotidien, parfois au péril de leur vie.
Dans un monde où de nouveaux dangers nous menacent, il nous faut rester vigilants et déterminés dans la défense de nos valeurs et de nos libertés.
Plus que jamais, il nous revient la responsabilité d’être ensemble des passeurs de mémoire.
N’oublions jamais.
Vive la Paix, vive la République et vive la France !