Dans le prolongement de ma question orale au gouvernement du 28 novembre 2018, dont la réponse méritait éclaircissement, je remonte au créneau sur les conséquences potentielles de la transposition de la directive européenne concernant le temps de travail des sapeurs-pompiers volontaires.
En effet, cette assimilation conduirait notamment à contraindre un sapeur-pompier d’un repos de sécurité quotidien entre son temps de travail et son activité au sein du centre de secours. Par ces effets, la ressource de 194.000 sapeurs-pompiers volontaires serait donc amenée à se tarir voire à disparaître, alors qu’elle est la clé de voûte de notre organisation civile.
C’est pourquoi je demande au Ministre de l’Intérieur quelles mesures et actions concrètes sont envisagées afin de préserver et renforcer le modèle d’engagement des sapeurs-pompiers volontaires. Un sujet majeur qui doit tous nous rassembler.
Fabrice Brun, député de l’Ardèche.