J’interpelle le Gouvernement sur la nécessité de conforter la ligne de train des Cévennes Nimes – Clermont-Ferrand communément appelée « Ligne du Cévenol ».
La SNCF a indiqué fin 2018 que « l’échéance de fermeture de la section Langogne – Saint-Georges-d’Aurac était programmée, faute de rénovation, pour 2020 ». Nos craintes exprimées à l’occasion de l’examen du projet de loi portant sur la réforme de la SNCF étaient bien fondées. La fermeture de cette section, longue de 75km entre Langogne et la jonction vers Le Puy, priverait les deux régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes de toute relation directe, imposant ainsi un détour par Lyon, plus coûteux et aussi long en temps qu’entre Nîmes et Clermont. Une coupure d’autant plus incohérente avec le financement par l’Etat de trois rames neuves pour 30 millions d’euros, exclusivement affectées à la ligne fin 2019.
Dans ce contexte, je demande à la Ministre des transports, de me préciser les intentions réelles de la SNCF et de m’indiquer si le Gouvernement entend faire le nécessaire pour maintenir cette liaison ouverte.
Un enjeu capital pour la mobilité des Ardéchois qui empruntent cette ligne à Langogne ou La Bastide, et pour l’accès à la station thermale de Saint-Laurent-les-Bains.
Fabrice Brun, député de l’Ardèche.