Perdant/perdant, telle est la situation de notre système de santé où d’un côté, les soignants expriment un malaise au travail, ne parvenant plus à remplir correctement leurs missions. Et de l’autre, les patients qui ont de plus en plus de mal à trouver un médecin généraliste ou spécialiste.

Pourtant il suffirait que les dirigeants nationaux de la santé écoutent davantage leur cœur que leur tableur. Et que le gouvernement suive les propositions qui sont faites par les parlementaires de terrain comme, par exemple :

  • Rendre obligatoire les stages des étudiants en médecine dans les zones sous dotées.
  • Empêcher les médecins de s’installer, sauf si un praticien s’en va, dans les zones déjà pourvues.
  • Mieux réguler l’accès aux urgences, faciliter le travail entre hôpitaux et médecins libéraux, comme le promeut le Collectif de Défense de l’Accès aux Soins en Ardèche Méridionale. Là aussi il faut écouter les professionnels de santé de terrain !

La vérité se situe certainement à mi-chemin entre régulation et coercition. Un équilibre, une volonté politique, que doit intégrer le projet de loi santé actuellement en cours d’examen au Parlement.

Fabrice Brun, député de l’Ardèche.

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