Nous devons tirer les enseignements de la crise du Covid-19. Voilà pourquoi j’ai décidé de battre le fer pendant qu’il est chaud en déposant dès le début du mois de mai, sur le bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de résolution européenne relative à la relocalisation de la fabrication des médicaments et des principes actifs pharmaceutiques. En effet, il faut mettre fin à cette ultra dépendance vis à vis de la Chine et l’Inde notamment, qui menace la santé de nos concitoyens.
Examinées ce matin, mes propositions pour relocaliser la fabrication des médicaments d’intérêts stratégiques ont été adoptées à l’unanimité. Avec une amélioration proposant de mobiliser les PIIEC (projets importants d’intérêt européen commun), comme c’est déjà le cas pour financer le projet de batterie électrique européenne.
En effet, au même titre que l’énergie ou la défense, la santé publique est devenue une arme géopolitique qui peut faire mettre un genou à terre à un pays ou un continent, on l’a vu avec l’épidémie de Covid-19.
Ma proposition de résolution sera relayée au début du mois de juillet au Parlement européen dans le cadre du débat sur l’après COVID en cours au niveau de l’Union européenne.
Cette adoption unanime est donc une première étape importante pour relocaliser la fabrication et les emplois, à l’initiative d’un Ardéchois, je m’en réjouis.
Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.