La démission du chef d’état-major des armées est un événement historique qui pose deux questions extrêmement préoccupantes pour nos institutions.
La confiance entre le Président de la République et notre armée est très gravement mise à mal et sans doute définitivement rompue. Cela pourrait empêcher le Chef des Armées de conduire une politique de défense efficace pour le bien de nos armées et de nos soldats. Nous devrons être extrêmement vigilants sur les conséquences de ce qui est clairement une dérive d’un pouvoir personnel très mal exercé. L’armée française a besoin de soutien et de considération et non d’actes d’humiliation.
Par ailleurs l’opposition parlementaire s’indigne de la manière dont l’Assemblée Nationale et sa Commission de la Défense ont été traitées et considérées dans le traitement de cette affaire très grave. Le Parlement est souverain . La parole y est libre et nous en appelons au Président de l’Assemblée Nationale pour qu’il fasse respecter notre Assemblée et que le Président de la république n’interfère pas dans la conduite des travaux parlementaires.