Je viens de voter pour le projet de loi « portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail ».
Ce projet de loi vient répondre partiellement aux actuelles difficultés de recrutement en proposant :
l’élargissement de l’accès à la validation des acquis de l’expérience (VAE) aux proches aidants et aidants familiaux ;
la sécurisation du cadre juridique du droit du travail avec la ratification de 21 ordonnances portant mesures d’urgence dans les domaines du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle pour faire face à la crise sanitaire et ses conséquences ;
la communication par les URSSAF aux entreprises des taux de modulation du bonus-malus ;
la prorogation jusqu’au 31 décembre 2023 des règles actuelles de l’assurance chômage qui arrivent à échéance le 1er novembre.
Nous avons enrichi le texte en renforçant l’ouverture de la VAE aux aidants familiaux et avec l’impossibilité de toucher les indemnités de chômage en cas d’abandon de poste. Pour aller au bout de la réforme de l’assurance-chômage, le débat devrait porter sur un système plus solidaire dans les premiers mois qui suivent la perte d’emploi, mais aussi plus dégressif dans le temps, avec de vraies sanctions en cas de refus de plusieurs offres raisonnables. Et toujours cette priorité impérieuse de former plus et mieux dans les métiers qui recrutent. Sans stigmatiser les chômeurs, car il suffit d’avoir poussé une fois dans sa vie la porte de Pôle Emploi pour savoir qu’on ne le fait jamais de gaité de cœur.
Fabrice Brun, député de l’Ardèche.