Avant de faire travailler plus longtemps ceux qui bossent déjà, remettons au travail ceux qui ne bossent pas.

12/11/2025

✅ La crise sociale profonde que traverse notre pays est liée en partie au passage en force sur les retraites en 2023. On ne gouverne pas contre la volonté du peuple. Quand 80% des Français sont opposés à une réforme, on ne la passe pas en force à grand coup de 49-3. C’est la position que j’avais clairement exprimée à l’Assemblée nationale, en censurant le gouvernement Borne, pour défendre plus de justice pour la France qui se lève tôt, notamment pour les femmes, les mères et les carrières longues, particulièrement pénalisées.

✅ Constant dans mes positions, j’ai voté la suspension de la réforme des retraites dont le financement doit reposer sur une lutte beaucoup plus active contre les fraudes. Pour que toutes les options soient enfin mises sur la table : durée de cotisation primant sur l’âge légal, retraite progressive, emploi des séniors, lutte contre la fraude, politique familiale nataliste volontariste. Avec une invitation beaucoup plus forte au retour à l’emploi. Avant de faire travailler plus longtemps ceux qui bossent déjà, commençons par remettre au travail ceux qui ne bossent pas et qui sont en capacité de le faire.

Car débattre des retraites, c’est débattre du travail tout au long de la vie. Nous savons que les deux vecteurs permettant d’assurer la pérennité de notre système par répartition sont le taux d’emploi et le taux de natalité pour le renouvellement des générations. Démographie et taux d’emploi sont la clé. Un débat aussi important et global ne peut être partagé avec les français que dans le cadre d’une élection présidentielle. La présidentielle, c’est le juge de paix.

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