Accompagné de notre maire Jean-Pierre Constant, je viens de rencontrer Jacques Lacombe, directeur de 15 sites de productions pharmaceutiques dans le monde, dont l’unité historique d’Aubenas. Il me parait en effet capital d’être au contact direct des décideurs économiques de notre bassin. Car c’est le meilleur moyen de défendre l’emploi local.

Nous avons partagé tout d’abord quelques souvenirs de l’époque où il m’avait accueilli en stage de fin d’études sur l’ancien site du boulevard Jean Mathon. A l’époque, Chauvin réalisait 10 millions de chiffres d’affaires avec 110 salariés. Aujourd’hui, avec 250 personnes sur le site d’Aubenas, le chiffre d’affaires atteint 80 millions d’euros. Augmentation de la productivité grâce à un savant mélange d’évolution des métiers et de robotisation. Car Jacques Lacombe insiste sur la nécessité tout d’abord de faire les bons choix industriels. Quand comme à Aubenas ils se conjuguent avec le savoir-faire séculaire du personnel, la formule est gagnante, le territoire aussi.

Le décideur a trouvé un environnement favorable à Aubenas, rendant hommage à la municipalité d’Aubenas et son premier édile, Jean-Pierre Constant. Il se demande quand il trouvera en France un guichet unique pour le montage des dossiers de financement et de subventions pour faciliter l’investissement. Exemple concret à l’appui où sur une extension de site à Berlin il a obtenu 30% de subventions en quelques mois, là où en France le dossier s’est perdu dans les méandres des différents services, l’absence  de consensus politique n’arrangeant rien aux affaires.

Autre point fort : la nécessité de développer l’apprentissage dans tous les types de métiers : maintenance, robotique, mécanique… C’est le meilleur moyen pour l’entreprise de préparer l’avenir. C’est aussi le premier sésame pour l’emploi des jeunes. Tout un programme…

 

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