À l’occasion du débat sur les budgets dédiés à l’agriculture dans le cadre de la loi des finances, j’ai une nouvelle fois interpelé hier le ministre de l’Agriculture à l’Assemblée nationale.

« Monsieur le Ministre, le seul budget qui nous intéresse vraiment, c’est celui qui reste à la fin du mois dans la poche du paysan. »

PAC, Egalim2, stockage hivernal de l’eau, revalorisation des retraites agricoles… les sujets ne manquent pas. Comme les services de remplacement, les CUMA et les agroéquipements qui méritent un soutien renforcé de l’Etat. Car c’est aussi l’attractivité du métier d’agriculteur qui se joue dans cette dimension collective.

Avec un chemin sur lequel nous pouvons nous retrouver : la sécurisation des revenus agricoles face à la récurrence des aléas climatiques. À ce sujet, le Ministre de l’Agriculture m’a assuré de la discussion d’un projet de loi à la mi-janvier.

Constatant trop d’écart entre les discours au niveau national et la réalité sur le terrain, j’ai à nouveau poussé en faveur de la reconduction des mesures agro-environnementales, notamment pour la châtaigneraie. Sur ce dossier, j’attends plus d’engagement de la part du ministre. À suivre…

Enfin, j’en ai profité pour insister sur la sécurisation de notre indépendance alimentaire : « Il faut savoir si demain on veut manger Français, Brésilien ou Ukrainien ! »

 Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.

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