Le 17 novembre prochain, nombre de nos concitoyens sont déterminés à manifester contre la hausse du prix des carburants décidée par le gouvernement. Je comprends cette exaspération. C’est une ponction sur les gens qui travaillent, notamment loin de chez eux. Sous un prétexte d’écologie, il s’agit de faire les poches des Français, des familles modestes, et en particulier des ruraux qui ne bénéficient pas des mêmes transports en commun que dans les métropoles.
La majorité en place évoque le vélo, ou la trottinette, mais ne se rend pas compte des réalités de nos territoires. Nombreux sont les gens qui ont besoin d’un véhicule (voire deux) pour aller travailler, mais aussi pour se soigner ou pour conduire leurs enfants à l’école.
Pour celles et ceux qui travaillent à 25km de chez eux, le coût du carburant représente la valeur d’un mois de SMIC chaque année. C’est ça la réalité du terrain !
L’augmentation sans précédent de la fiscalité sur les carburants est un véritable impôt sur le droit de travailler. Le ras-le-bol de ceux qui doivent prendre leur véhicule par nécessité doit être entendu. C’est également vrai pour ceux qui se chauffent au fioul et qui doivent payer plus de 1000 euros pour faire rentrer 1000 litres de fioul.
Fabrice Brun, député de l’Ardèche.