Plusieurs Ardéchois m’ayant sollicité et étant concernés par ce sujet, je viens de poser une question au gouvernement concernant la reconnaissance et la prise en charge des patients atteints du Covid-19 et dont les conséquences médicales se prolongent dans le temps.

Alors que le Gouvernement s’était engagé, à travers l’adoption d’une résolution le 17 février 2021, à prendre en charge et investir les questions liées à ce « COVID long », force est de constater que les ambitions gouvernementales, en la matière, ne sont pas à la hauteur des enjeux pour l’instant. En effet, de nombreux patients, plusieurs mois après la contamination au virus, souffrent encore de symptômes et de séquelles particulièrement inquiétantes pour leur état de santé général.

Or, le « COVID long » n’a pas été reconnu par le Gouvernement comme une affection de longue durée (ALD). Cette négligence contraint de nombreux patients à prendre à leur charge l’ensemble des frais liés à leur parcours de soin. De la même manière, la reconnaissance du « COVID long » comme maladie professionnelle aurait pu être une étape fondamentale pour la prise en charge médicale et administrative de cette affection qui persiste dans le temps.

C’est pourquoi j’interpelle le Ministre des Solidarités et de la Santé, dans une question prochainement publiée au Journal Officiel de la République, afin de considérer le « COVID long » comme une affection de longue durée (ALD) et une maladie professionnelle. Je demande également quelles sont les mesures que le Gouvernement entend établir afin d’assurer une prise en charge médicale et administrative effective pour l’ensemble des patients atteints par cette affection.

Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.

 

Share This