Je suis sur tous les fronts agricoles en cette rentrée parlementaire. Sur le projet de loi de finances, où je défendrai plusieurs amendements pour renforcer le soutien à l’agriculture. Mais aussi sur un texte, que je viens de déposer sur le bureau de la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale, demandant un moratoire sur les traités de libre echange internationaux comme le Mercosur.
Après avoir combattu le CETA, j’ai bon espoir de rallier des députés de tous bords sur sa proposition de moratoire pour en faire une position officielle de l’Assemblée nationale et illustrer ainsi un acte fort de l’indépendance agricole et alimentaire de notre pays sur fond de covid-19.
Autre sujet sur lequel je ne décolère pas : c’est le coup de poignard planté par la DGAL (Direction générale de l’Alimentation) dans l’organisation des points de vente collectif fermier. La technostructure remet en effet en cause le principe de remise directe et donc l’organisation des points de vente collectif depuis 40 ans dans notre pays. Une aberration au moment même où les consommateurs plébiscitent les circuits courts. Là aussi, je fais du lobbying auprès de ses collègues à l’Assemblée nationale pour qu’une initiative transpartisane mette la pression sur le ministre de l’Agriculture afin qu’il arbitre sur ce dossier en faveur des producteurs fermiers.
Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.