Le ras le bol dans les EHPAD et les services d’aide à domicile enfle depuis des années, mais aujourd’hui le système est à bout de souffle. Les besoins liés à la dépendance ont évolué plus vite que les moyens, en raison notamment de l’évolution l’espérance de vie.
Et ce n’est pas fini quand on sait qu’un ardéchois sur trois a plus de soixante ans et que notre pays devrait compter 10 fois plus de centenaires d’ici 30 ans.
Ces évolutions n’ont pas été suffisamment anticipées par les pouvoirs publics. C’est la raison pour laquelle je dépose une proposition de résolution sur le bureau de l’Assemblée nationale afin d’inviter le gouvernement à agir selon trois directives :
– une meilleure prise en charge de nos aînés tant à domicile qu’en établissement ;
– davantage de considération pour les personnels soignants dont le travail d’humanité au quotidien est insuffisamment reconnu et valorisé ;
– un accompagnement adapté des familles, y compris sur le plan financier dans le cadre d’une réflexion globale sur le cinquième risque combinant solidarité nationale inter-générationnelle et assurance dépendance mutualisée afin de faire face aux défis du vieillissement.