Je suis farouchement opposé à la désindexation des pensions de retraite et aux augmentations de taxes. La France est championne du monde des impôts et de la dépense publique. L’Etat prélève 46 % de la richesse nationale.
Sachant qu’on ne peut pas réduire la dette en agissant seulement sur le budget. Bien sûr, il faut agir sur la dépense publique et le train de vie de l’Etat, en priorisant la lutte contre la bureaucratie qui étouffe l’économie. Rechercher de nouvelles recettes budgétaires qui épargnent les retraités et les classes moyennes en renforçant par exemple l’Exit Tax (lutte contre l’évasion fiscale à l’étranger) et la taxe sur les transactions financières (mis à contribution de l’hyper spéculation financière et des transactions intra-journalières).
Mais nous devons aussi favoriser la croissance durable, créer un environnement plus propice aux investissements des entreprises et des ménages.
Prenons l’exemple du bâtiment, car c’est bien connu, « quand le bâtiment va, tout va ». Et c’est loin d’être le cas actuellement. Il faut répondre à la crise du logement en rénovant et en construisant davantage d’appartements et de maisons.
Cela passe par une pause sur les normes comme le ZAN, une simplification des procédures comme Ma Prim Renov (une usine à gaz !) et un soutien massif à l’apprentissage pour mieux former aux métiers qui recrutent.
Cela passe également par l’accession sociale à la propriété, avec notamment le retour du prêt à taux zéro. Car la hausse des taux et des prix de l’immobilier handicape fortement les jeunes couples. Et les conduit d’ailleurs à retarder leur projet de parentalité.
Rendre les logements plus accessibles pour les jeunes couples, c’est bon pour l’emploi et l’artisanat. C’est bon également pour la natalité, la démographie étant la mère des batailles pour l’avenir du pays. Qu’est-ce qu’on attend pour faire d’une pierre deux coups ?