Retrouvez, en vidéo, mon plaidoyer à l’Assemblée nationale en faveur de la formation au sein des TPE, et particulièrement des femmes qui sont malheureusement celles qui recourent le moins à leur droit à la formation.

42% des français ont affirmé vouloir changer de vie en 2016. Cette volonté de changer de vie, s’apparente souvent « la révolte des premiers de la classe », tant elle est révélatrice du projet de nombreux cadres aspirant à une reconversion dans les métiers de l’artisanat. Il est donc impératif de créer des déclics dès l’orientation et susciter, le plus tôt possible, des vocations vers les métiers. Vers ces beaux métiers d’artisans, innovants et épanouissants, aujourd’hui en tension, alors que notre pays connaît le chômage de masse.

Un paradoxe français, auquel la revalorisation du travail et de l’apprentissage sont des réponses concrètes. Pour cela, il faut mieux, me semble-t-il, mieux prendre en compte, dans votre texte, le rôle déterminant du réseau consulaire, chambres des métiers, CCI et CFA. Mais si l’effort financier doit se traduire par plus de formations, il doit bénéficier, aussi, et surtout, aux moins formés.

Nos territoires ruraux cumulent des particularités :

  • Moins d’offres de formations,
  • Moins de transports collectifs et de mobilité,
  • Plus de très petites entreprises, qui sont celles, qui recourent le moins à la formation.

Si vous êtes une femme – on sait que statistiquement les femmes utilisent moins leur droit à la formation – , dans une petite entreprise située en zone rurale, c’est la triple peine en terme d’accès à la formation !

Fabrice Brun, député de l’Ardèche.

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