La crise du covid-19 fait bondir le chômage.

10 millions de salariés seraient officiellement en chômage partiel. Je considère que c’est une bonne mesure économique et sociale prise par le Gouvernement, où on nationalise temporairement en quelque sorte la moitié des salaires des Français. Même si on ne dit pas toujours que pour les salariés c’est souvent 16% de perte immédiate de pouvoir d’achat (compensation à 84% du salaire net au delà du SMIC). Et même si on doit reconnaître qu’il s’agit d’un des dispositifs les plus favorables en comparaison d’autres pays.

La vraie question est de savoir comment on en sort. On n’en sortira pas comme ça en claquant des doigts. Les entreprises vont redémarrer progressivement. Il y a fort à parier qu’elles reprendront leurs salariés au fur et à mesure. Donc si l’on veut que ce chômage partiel ne se transforme pas en chômage réel, ce dispositif d’exception doit pouvoir se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. C’est une des demandes que je porte au niveau national avec la prolongation du prêt garanti par l’Etat.

J’ajoute que les chômeurs, les jeunes qui sont sur le marché du travail, ou qui vont y entrer dans les prochaines semaines, vont trouver un marché du travail fermé. Il est absolument nécessaire que l’État prenne des initiatives pour essayer de donner un peu d’espoir. Il ne peut pas y avoir une génération sacrifiée ! C’est le sens de ma nouvelle intervention au Gouvernement qui sera bientôt publiée au Journal Officiel de la République. D’autres initiatives des Régions sont également à prévoir. À suivre…

Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.

Share This