J’ai voté contre la prorogation de l’état d’urgence sanitaire qui donne des pouvoirs exorbitants et sans contrôle à l’exécutif.

AU NOM D’UNE CONVICTION PROFONDE : dans un Etat de droit, il est indispensable que le respect des libertés reste la règle, et la restriction l’exception.

ET AU NOM D’UN PRINCIPE : L’exécutif ne peut s’accaparer tous les pouvoirs sans rendre compte au Parlement, ainsi privé de son contrôle démocratique plein et entier. Plutôt qu’une prolongation jusqu’au mois de juin, on aurait pu par exemple, imaginer une clause de revoyure mensuelle en fonction de la situation épidémique sur le terrain.

Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.

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