Ce texte rétablit une équation fondamentale : les parents, en tant que détenteurs de l’autorité parentale, doivent répondre des dommages causés par leurs enfants. C’est un rappel nécessaire de la solidarité familiale et de la responsabilité éducative.
Nous voulons un cadre législatif qui protège les victimes, responsabilise les familles et assure une justice rapide et efficace, en cohérence avec notre projet de société fondé sur l’ordre, l’autorité et la responsabilité. La responsabilisation des parents est une priorité absolue.
En effet, trop souvent, les parents fuient leurs responsabilités en ne répondant pas aux convocations judiciaires. Cet article, en introduisant des sanctions financières, remet chacun face à son rôle. Nous regrettons néanmoins que les amendes civiles ne soient pas plus dissuasives en cas de récidive.
La détention provisoire et comparution immédiate pour les mineurs récidivistes est une avancée : elle adapte la réponse pénale à la gravité des faits et à la dangerosité des mineurs récidivistes. Permettre la détention provisoire dans des conditions strictement encadrées est un outil indispensable pour protéger la société. La possibilité de comparution immédiate pour les mineurs de 16 ans et plus répond à une exigence de rapidité et de fermeté, essentielle pour dissuader les récidivistes.
La suppression partielle de l’atténuation de peine pour les mineurs récidivistes est une mesure qui va dans le bon sens. L’atténuation systématique des peines pour les mineurs de plus de 16 ans crée un sentiment d’impunité insupportable, notamment dans les cas de récidive ou de délits graves. En encadrant cette atténuation de peine, cet article rétablit une forme d’équité et d’exemplarité dans notre justice pénale des mineurs.