Mercredi à l’Assemblée nationale, les calculs partisans et la détestation du Président de la République l’ont emporté sur toute autre considération. Un vote irresponsable où le RN n’a pas hésité à mêler ses voix à celles de LFI. Une alliance des contraires qui plonge notre pays dans l’instabilité, sur fond de comptes publics dans le rouge et d’une économie fragile au ralenti.
Après la dissolution ratée dont Emmanuel Macron porte seul la responsabilité, les conséquences politiques de la chute du gouvernement Barnier sont encore difficilement mesurables. D’autant plus que l’Assemblée nationale ne peut pas être dissoute avant le mois de juillet prochain. Or, sa composition actuelle empêche de dégager une majorité nette, obligeant à des coalitions.
Dans ce contexte, je suis prêt à travailler avec toutes les bonnes volontés à l’Assemblée nationale. J’aime trop la France pour jouer la solution du pire. Je ne céderai pas à la facilité de la censure, sauf dans l’hypothèse d’un gouvernement mettant en œuvre le programme de Mélenchon ou comportant des ministres issus de la France insoumise.
Je continuerai donc à faire des propositions concrètes avec le bon paysan qu’on me connaît. Moins de gaspillage d’argent public, valoriser ceux qui travaillent et ont travaillé toute leur vie, remettre de l’ordre et du respect, promouvoir et défendre la Ruralité, des valeurs cardinales qui figurent au cœur de mon engagement.