Dans un récent rapport, la Cour des Comptes recommande « une réduction importante du cheptel bovin », mettant en avant « un bilan climatique défavorable ». Les Sages de la rue Cambon n’y vont pas par quatre chemins. Moi non plus ! Je les invite à venir tâter le cul des vaches sur le Coiron et la Montagne ardéchoise. Et se rendre compte sur le terrain que :

  • Un hectare de prairie permanente absorbe chaque année 110 kilos de CO2. C’est ainsi au bas mot 8 millions de tonnes de CO2 qui sont stockés.
  • L’élevage produit les engrais organiques nécessaires à l’agriculture biologique, comme conventionnelle.
  • La lutte contre les incendies, le maintien de paysages ouverts sont totalement liés aux activités multiséculaires dans les territoires, comme le dit si bien le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau.
  • Nous avons besoin de nos éleveurs et de nos agriculteurs pour nous nourrir, c’est notre souveraineté agricole et alimentaire qui est en jeu. Ainsi que des filières de qualité d’exception, comme le Fin Gras du Mézenc, le Bœuf des prairies fleuries, le lait bio Eulalie des Monts d’Ardèche, l’AOP Picodon, l’Agneau de l’Ardèche, etc.

Fabrice Brun, député de l’Ardèche.

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