La loi spéciale votée le 17 décembre 2024 à l’Assemblée nationale ne règle pas tout. Si elle permet d’éviter la paralysie budgétaire à court terme, elle ne constitue pas une solution pérenne. Quelques exemples concrets de la facture de la censure :
⁃Non indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu : 400.000 contribuables nouveaux et augmentation de la facture de tous les autres.
⁃Pas de prêt à taux zéro pour relancer la construction de logements.
⁃Pas de crédits d’Etat 2025 pour l’investissement des communes et des collectivités locales (DETR, DSIL, fond vert…). Mêmes conséquences pour les investissements dans les hôpitaux et les services publics.
⁃Pas d’aides d’urgences pour les agriculteurs.
⁃Pas d’amélioration du déficit avec des comptes publics dans le rouge.
⁃Amplification de l’incertitude et manque de visibilité dans une économie au ralenti. Report des investissements et des embauches.