J’attends du nouveau Gouvernement une rupture dans la politique conduite envers les territoires ruraux. Je demeure donc un député d’opposition constructif et vigilant. Je ne suis pas dans le blocage, en faisant encore et toujours des propositions.
En voici une très concrète : laisser la liberté à nos communes de gérer l’eau au plus près des besoins du terrain. La loi NoTRE de 2015 oblige à transférer cette compétence précieuse aux communautés de communes.
Député depuis 2017, je m’y suis toujours opposé, car très attaché au principe de liberté. J’ai d’ailleurs été à l’époque rapporteur d’une proposition de loi, ayant permis quelques avancées en la matière, malheureusement insuffisantes.
Je remonte donc au créneau en déposant une proposition de loi « visant à permettre une gestion différenciée des compétences eau et assainissement » ! Le pouvoir doit rester aux communes. Aux élus municipaux de décider sur le terrain s’il y a intérêt à transférer ou pas cette compétence sur l’eau.
C’est une question de confiance aux élus locaux, une garantie aussi de service de proximité pour les usagers et de maîtrise du prix de l’eau.
Et rien que ça déjà, ce serait une rupture avec la politique conduite ces dix dernières années. Tout un symbole, autour de l’eau notre bien le plus précieux.