Depuis 2005, une progression de 27% du nombre de curistes a été observée en Ardèche sur les douze dernières années, soit trois fois plus que la moyenne nationale. Un chiffre qui témoigne de la qualité des soins effectués dans nos trois stations thermales en Ardèche : à Neyrac-les-Bains, Saint-Laurent-les-Bains et bien entendu Vals-les-Bains.
Dans notre département, le thermalisme représente 120 000 nuitées sur neuf mois dans l’année et 120 emplois à l’année (230 en saison), générant ainsi des retombées pour notre territoire et les acteurs touristiques.
En quatre ans, nos stations thermales vont investir 24 millions d’euros dont la moitié à Vals-les-Bains où nous étions pour officialiser le lancement des travaux de rénovations des thermes. Un projet ambitieux, avec pour objectif de doubler la fréquentation en passant de 2600 curistes actuellement pour atteindre la barre des 5000.
L’eau est le fil conducteur de notre territoire et de son développement, qu’il s’agisse de valorisation du patrimoine ou de protection de nos berges et de nos seuils, ou bien encore qu’il s’agisse de gouvernance des compétences sur l’eau et assainissement. C’est aussi (et surtout) une source de santé et de bien être et il faut saluer l’ensemble des médecins thermaux, acteurs essentiels de cette filière. En tant que membre du bureau du groupe d’études sur le thermalisme à l’Assemblée Nationale, je m’engage entièrement sur ce dossier national pour que les thermes de Vals puissent obtenir l’agrément rhumatologie qui serait le plus beau des cadeaux pour l’inauguration en 2020 de cette « goutte des basaltes » qui irrigue l’ensemble de notre beau territoire.
Bravo à Luc Delombe, architecte du projet ainsi qu’à l’ensemble des entreprises locales impliquées dans cette rénovation. Bravo à l’ensemble des élus et acteurs sous la houlette de Jean-Claude Flory, président du SITHERE et maire de Vals-les-Bains.
Fabrice Brun, député de l’Ardèche