Moins de charges, moins de normes, moins d’interdictions et de contrôles, voilà les objectifs qui guident mon action sur le terrain et à l’Assemblée nationale en faveur de nos agriculteurs.
Pour des revenus dignes, des retraites décentes, pour des hommes et des femmes qui travaillent dur toute leur vie, qui nous nourrissent et dont les savoir-faire font la fierté de l’Ardèche et de la France dans le monde entier.
Mais comment parler d’avenir, comment installer des jeunes, sans sécuriser le revenu des agriculteurs ?
Alors qu’une nouvelle fois l’Ardèche est victime d’aléas climatiques cet été, cette question centrale raisonne tout particulièrement. Tout d’abord au niveau de l’assurance récolte qui doit se transformer en assurance revenu. Avec la nécessité d’activer la solidarité nationale en urgence, je suis intervenu dès le 12 juillet en ce sens au niveau national. Et je continuerai à le faire avec nos sénateurs Mathieu Darnaud et Anne Ventalon et le Président du Département de l’Ardèche Olivier Amrane.
Ensuite au niveau du stockage hivernal de l’eau, car l’irrigation est la meilleure des assurances récoltes sur fond de dérèglement climatique. Oui, il faut économiser l’eau. Mais sobriété ne doit pas rimer avec décroissance. Je combattrai toujours cette forme d’idéologie verte décroissante déconnectée de la réalité du terrain.
Enfin, sur la place centrale de l’homme au cœur du développement durable, avec l’exemple du loup qu’il faut prélever autant que nécessaire car sa présence est incompatible avec le pastoralisme.
Notre priorité doit également être de lutter contre toutes les formes de concurrence déloyale venant de l’étranger. N’importons pas l’agriculture et l’alimentation qui ne respectent pas les mêmes normes que nous.
Travaillons sur la réduction des distorsions de concurrence comme nous l’avons fait sur le TO-DE pour l’exonération de charges pour la main d’œuvre saisonnière qu’il est nécessaire d’élargir.
Et de grâce faisons confiance à la recherche et au progrès. C’est tout le sens du Plan châtaigne que j’ai obtenu au niveau national, convaincu que l’avenir de l’Agriculture passe aussi par l’innovation et la recherche.