Fabrice Brun, député de la troisième circonscription de l’Ardèche, monte au créneau au nom de la justice sociale, sur le projet d’harmonisation des pensions de réversion évoqué par le Haut Commissaire à la réforme des retraites.

La pension de réversion concerne 4,4 millions de bénéficiaires, dont 84% de femmes. Un million de personnes n’ont pas de retraite en propre dans notre pays. Dans leur cas, la pension de réversion est la seule pension perçue. Cette assurance permettant de protéger le conjoint survivant est donc vitale pour nombre de pensionnaires modestes.

Supprimer ou revoir à la baisse cette pension constituerait pour le conjoint survivant, déjà éprouvé par le décès, une double peine insupportable et particulièrement injuste. Les annonces ministérielles ont suscité une émotion vive et légitime chez les conjoints survivants, déjà concernés par la hausse brutale de la CSG sur les retraites, décidée au début de ce quinquennat. C’est pourquoi le député Fabrice Brun demande au gouvernement, de préserver les droits du conjoint survivant. « Le seul fait d’envisager la suppression de la pension de réversion est indécent. Le gouvernement doit se ressaisir sur cette question de justice sociale et répondre clairement aux inquiétudes des veufs et des veuves de France. ».

Fabrice Brun, député de l’Ardèche

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