Régulièrement, les Ardéchois témoignent de leurs difficultés à se procurer des médicaments : « C’est souvent qu’un médicament n’est pas en rayon dans la pharmacie. C’est la deuxième fois que le paracétamol est en rupture car les commandes n’arrivent pas », « cela fait des jours que je n’ai pas de Doliprane pour enfant, alors que nous sommes à l’orée de l’hiver… » 

Les pharmaciens et les professionnels du secteur hospitalier tirent également la sonnette d’alarme sur les problèmes d’approvisionnement en médicaments et les ruptures de stock de plus en plus nombreuses.

Dans ce contexte médical tendu, je remonte au créneau auprès du Ministre de la Santé dans une question publiée au Journal Officiel de la République. Cette menace de pénurie ne date pas d’hier, et ce phénomène s’accélère, particulièrement à cause de la crise du covid et plus récemment de l’augmentation du prix de l’énergie. Ce sont notamment certains antibiotiques et vaccins, comme les antiparkinsonniens ou les anticancéreux, qui sont les plus touchés par ces tensions et ruptures.

Entre autres, les témoignages sur le terrain décrivent que ces pénuries sont fréquentes et que les médicaments ne sont généralement pas livrés dans les temps dans les hôpitaux ou les pharmacies. Ces ruptures obligent les préparateurs de commandes et les pharmaciens à s’organiser différemment et, surtout, à agir à flux tendu.

Pour toutes ces raisons, je demande au gouvernement quelles mesures compte-t-il mettre en œuvre pour lutter durablement contre les tensions d’approvisionnement et ces pénuries de médicaments sur l’ensemble du territoire.

Fabrice Brun, député de l’Ardèche.

 

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