S’appuyant sur mes travaux entrepris sur ce sujet depuis 2017, au titre notamment de la prévention des risques et de la protection de l’environnement, je viens de déposer une proposition de loi relative à la lutte contre le frelon asiatique.

Face à l’ampleur de ce fléau pour la santé humaine, pour les abeilles et pour les apiculteurs, le gouvernement doit se saisir à bras le corps de ce dossier. Je demande ainsi la nomination d’un délégué interministériel pour lutter contre ces espèces exotiques envahissantes, et de classer le frelon asiatique comme nuisible de catégorie 1. Avec ce dispositif, tout particulier qui signalerait la présence d’un nid de frelons asiatiques, pourrait demander à la préfecture sa destruction, les frais seraient ainsi couverts.

Cette logique de plan national de lutte est également valable pour d’autres espèces nuisibles venant d’Asie, comme le moustique tigre, le moucheron asiatique, appelé Drosophila suzukii (ravageant notamment les cerises et les petits fruits rouges), ou la bactérie Xylella fastidiosa, s’attaquant aux oliviers.

Au vu de ces enjeux, il est urgent que les pouvoirs publics agissent, et de faire de la lutte contre le frelon asiatique et les espèces exotiques envahissantes, une priorité nationale.

Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.

 

 


 

Mes propositions :

– Classer le frelon asiatique comme nuisible de catégorie 1.

– Désigner l’État comme acteur principal et responsable de la lutte contre le frelon asiatique et les espèces invasives exotiques en lien avec la filière apicole, les groupements de défense sanitaire, les collectivités locales et les Établissements Publics de Coopération Intercommunale.

– Créer un délégué interministériel chargé de coordonner la lutte contre le frelon asiatique et les espèce exotiques invasives, afin de fluidifier la prise de décisions cohérentes et coordonnées dans le cadre de cette lutte.

– Permettre à tout particulier de signaler la présence d’un nid de frelons asiatiques sur sa parcelle et de demander à la préfecture sa destruction.

– Mettre en place des plans de lutte au niveau de chaque département.

– Mettre à la charge de l’Etat les frais engendrés par cette lutte contre le frelon asiatique.

– Faire de l’année 2022, l’année où la lutte contre le frelon asiatique sera considérée comme une grande cause nationale afin d’accélérer la prise de conscience par nos concitoyens et les pouvoirs publics des enjeux y afférant.

 

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