Un budget financé sur du déficit, fondé sur des estimations abracadabrantesques, une gestion de crise approximative : j’ai voté contre le PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale).
L’exécutif n’a pas tiré les leçons de la 1ère vague. Les Français payent les pots cassés tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique.
Deux chiffres illustrent cet échec :
- En mars 2020, il manquait 7.000 infirmiers dans les hôpitaux, il en manque 34.000 aujourd’hui !
- Nous nous retrouvons en ce moment avec le même nombre de lits de réanimation qu’au mois de mars : 5.000 ! Alors qu’il nous en faut beaucoup plus pour soigner les patients Covid mais aussi les autres. C’est le talon d’Achille du gouvernement.
Alors oui, nous devons faire face avec responsabilité à cette deuxième vague. Mais nous sommes nombreux à considérer que d’autres moyens sont à notre disposition, comme augmenter nos capacités hospitalières, réquisitionner l’armée et les établissements de santé privés. C’est aussi ça l’économie de guerre !
Nous avons une responsabilité individuelle et collective pour appliquer les gestes barrières et limiter nos interactions physiques. Mais on ne peut pas faire porter l’effort que sur les Français. Je tire aussi la sonnette d’alarme sur les conséquences sur l’emploi face au nouveau tour de vis sanitaire en rappelant que tout désastre économique est aussi un désastre humain.
Fabrice BRUN, Député de l’Ardèche.