Jamais je ne lâcherai. Jamais je n’accepterai que l’Ardèche soit le seul département de France de cette importance (330.000 habitants) qui ne dispose pas d’hôpital support. C’est trop important pour la qualité du plateau technique, pour conforter l’offre de soins et être plus attractif pour recruter des médecins, dans un contexte national de démographie médicale tendu.
Voilà pourquoi je suis à nouveau monté au créneau ce mardi 11 février lors d’une question au gouvernement. Derrière les mots, un peu « techno » des réponses ministérielles, je sens que la réalité de notre bassin de santé est aujourd’hui mieux comprise au plus haut niveau. Notre dossier avance pas à pas, et mérite le soutien de tous les acteurs ardéchois sans exception.
Même si à Paris, les gens ne se rendent pas toujours compte ce que c’est de faire 20, 30, 40 ou 50 kilomètres pour se faire soigner. En effet, en terme de présence médicale, la logique incitative arrive à son terme. Combien de temps notre système de soins pourra-t-il tenir sans réguler, au moins temporairement, l’installation de médecins généralistes comme spécialistes ? Cette interrogation majeure pour nos concitoyens, je continuerai à la porter sans relâche au plus haut niveau.
Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.