Après l’adoption, à l’initiative d’Aurélien Pradié, en octobre à l’unanimité d’un texte par l’Assemblée nationale, renforçant la lutte contre les violences conjugales en généralisant le bracelet anti-rapprochement et en accélérant les ordonnances de protection pour défendre très rapidement les femmes victimes de violences, le Gouvernement avait choisi de réduire par décret la portée des mesures en faisant peser sur les victimes des contraintes de procédure très lourdes.
Nous avons été nombreux à nous mobiliser, au Parlement, pour demander à la ministre de la justice de renoncer à son initiative.
Cette démarche, rassemblant largement 134 députés et sénateurs issus de différents groupes, est rare. Elle a été suffisamment forte pour être entendue. Nous pouvons à l’évidence dire que cette mobilisation aura permis de corriger des erreurs majeures contenues dans le premier décret du Gouvernement.
Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.