Aujourd’hui, 1,2 million de personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée en France. Avec 225 000 nouveaux cas chaque année, la maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neuro-dégénératives : toutes les trois minutes un nouveau cas diagnostiqué.
Pour faire face à cet enjeu de santé publique majeur, le plan national maladie neurodégénératives, lancé en 2008, renouvelé en 2014, est aujourd’hui clôt.
Pour redonner un élan à ce combat et relancer un nouveau plan en 2022, nous avons créé récemment, avec 37 députés et sénateurs, un groupe d’études parlementaire pour des mesures concrètes dédiées à la lutte contre trois pathologies principales : Alzheimer, Parkinson et la sclérose en plaques.
C’est dans ce contexte, j’interpelle le Ministre des Solidarités et de la Santé, dans une question publiée au Journal Officiel de la République Française, dans laquelle je demande les intentions du gouvernement en matière de politique de recherche de lutte et de prévention des maladies neuro-dégénératives dont la maladie d’Alzheimer.
Donnons aux chercheurs le pouvoir de révéler les origines de la maladie. De travailler sur les trois pistes innovantes soutenues par France Alzheimer : la piste des gènes, celles des virus et de l’intestin.
Avec comme priorité de mettre au cœur de cette politique publique de santé l’accompagnement dans la dignité des personnes atteintes d’Alzheimer et de préserver leur entourage, notamment les aidants familiaux particulièrement exposés.
Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.
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