Soutenir nos forces de sécurité civile, faciliter l’engagement volontaire et professionnel de nos sapeurs pompiers est un travail au long cours. Dans ce domaine aussi, les enseignements de l’épidémie de Covid-19 doivent être tirés.

C’est la raison pour laquelle je viens d’interpeller le gouvernement dans une question publiée au Journal Officiel de la République ce mardi 24 novembre, où je soutiens les récentes propositions de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), pour des moyens adaptés en faveur des services d’incendie et de secours sur les territoires.

Je suggère à cet effet :

– de réattribuer au ministère de l’intérieur le pilotage opérationnel des crises sur le territoire national ;

– de confier au seul préfet de département la coordination des services déconcentrés dans le cadre de la gestion territoriale des crises ;

– de faire du département l’échelon pivot de l’État territorial et permettre aux collectivités locales de déroger à la répartition des compétences en situation d’urgence reconnue ;

– de renforcer la sensibilisation des populations aux risques majeurs ;

– de généraliser la création de centres départementaux d’appels d’urgence répondant au numéro unique d’urgence interservices 112.

Ensuite, membre du Groupe d’Etudes sur les sapeurs-pompiers à l’Assemblée nationale, nous allons déposer avec mes collègues députés de différentes sensibilités, une proposition de loi visant à consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers volontaires.

Je n’oublie pas les sapeurs-pompiers professionnels et à cet égard je ne peux que regretter la décision de maintenir l’assujettissement aux sur-cotisations salariales de l’indemnité de feu, que nous avons dénoncé tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat.

Enfin, je m’inscris pleinement dans la démarche collective du Groupe d’Etudes qui vient à nouveau de monter au créneau auprès du Commissaire Européen Nicolas Schmit, pour garantir le statut spécifique des sapeurs-pompiers volontaires menacé depuis trop longtemps par une interprétation trop stricte d’une directive européenne inadaptée.

(photo d’archives)

Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.

 

Cliquez ci-dessus pour consulter ma question au format PDF.

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