Sur le report du projet de loi sur l’immigration tout d’abord, j’étais prêt à voter un texte qui permet à la France de reprendre le contrôle de l’immigration massive, qui met fin à l’immigration de masse. Pas pour les quelques améliorations cosmétiques prévues qui n’auraient rien changé. Il reste du travail et le sujet reste donc entier.

Sur le retraites, rien ne justifie la violence, et je condamne également fermement les actes de destruction ou de blocage. Mais alors que le temps presse pour apaiser, pour réconcilier les Français, a-t-il trouvé les mots ? Remet-il en cause sa méthode de fracturation à marche forcée qui signe son échec ? A-t-il véritablement pris la mesure d’un pays au bord de l’implosion avec d’autres priorités comme l’inflation, l’eau ou la menace d’un nouveau conflit mondial ? L’avenir nous le dira, mais j’en doute et je reste très inquiet après cette interview fleuve pour noyer le poisson.

Fabrice Brun, député de l’Ardèche.

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