L’eau et l’assainissement doivent être gérés au plus près du terrain. Il faut faire confiance aux élus locaux et leur laisser la liberté de l’échelon de gestion le plus pertinent. C’est le terrain qui impose la gouvernance la plus pertinente. Avec mes collègues sénateurs Mathieu Darnaud et Jacques Genest, nous savons que c’est la meilleure façon de se prémunir du risque d’augmentation du prix de l’eau.
C’est la raison pour laquelle j’ai défendu une proposition de loi, en octobre dernier à l’Assemblée Nationale, visant le maintien des compétences « eau » et « assainissement » dans les compétences optionnelles des communautés de communes. Un assouplissement de la loi NOTRe est en cours d’examen au Parlement.
Membre du Comité de pilotage des Assises Nationales de l’eau, je milite notamment pour :
- une relance de l’investissement sur l’eau et l’assainissement,
- la réalisation de petites retenues collinaires pour l’irrigation afin de sécuriser les productions agricoles,
- la protection et la valorisation de nos digues ancestrales, barrages et seuils.
Fabrice Brun, député de l’Ardèche