Comme tous les français, je veux que quand un djihadiste part faire la guerre dans les rangs de l’état islamique, il n’en revienne pas et soit jugé là-bas. C’est le sens de la question écrite que j’ai posée au ministre de l’intérieur.

Question Ecrite N° 3089 de M. Fabrice Brun (Les Républicains – Ardèche )

Ministère interrogé : Intérieur

Question publiée au JO le : 21/11/2017 page : 5675 

Texte de la question

M. Fabrice Brun attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de l’intérieur, sur le retour des Français partis en Syrie pour faire le djihad dans les rangs de l’État islamique. Après la prise du dernier bastion de l’État islamique en Syrie, la question du retour des djihadistes se fait de plus en plus pressante. Le Président de la République a indiqué que les conditions d’un retour en France des femmes et enfants de djihadistes français capturés en Irak et Syrie, seront examinées « au cas par cas » tout en insistant sur la reconnaissance par la France de la justice irakienne. Selon la garde des sceaux, plus de 200 personnes sont déjà revenues de Syrie et devraient être jugées après un placement en détention provisoire. Le procureur de la République de Paris M. François Molins a pour sa part mis en garde contre « toute naïveté » au sujet du retour des femmes et enfants de djihadistes français en zone irako-syrienne. Selon M. Molins, au retour de certains, il est impossible de percevoir véritablement de regret dans leurs témoignages les autorités ayant à faire de manière générale à des gens qui sont plus déçus que repentis. Il lui rappelle que les djihadistes français partis en Syrie ont commis des atrocités et des crimes de sang particulièrement violents et que même s’ils sont incarcérés à leur retour, ils présentent une réelle menace pour notre pays et qu’il est donc indispensable que ces personnes soient jugées et incarcérées dans le pays où ils ont été faits prisonniers. Il lui demande de préciser sa position à ce sujet majeur pour la sécurité des Français.

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