Attentif à la situation autour du scandale sanitaire du Lévothyrox, médicament prescrit dans les cas d’hyperthyroïdie, je remonte au créneau auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé.
Aujourd’hui utilisé par 3 millions de Français dont 2,5 millions de femmes, le Lévothyrox a changé de formule en mars 2017, soulevant une vague d’indignation de la part des patients se plaignant d’effet secondaires graves voire handicapants : perte de cheveux, maux de tête, vertiges, douleurs musculaires.
Deux ans après ces signalements, des chercheurs viennent de publier une étude indiquant que les deux formulations du Lévothyrox ne sont pas substituables pour chaque individu. Ainsi, près de 60% des patients pourraient ne pas réagir de la même manière aux deux versions du médicament.
Dans sa réponse à ma précédente intervention, le Gouvernement me détaillait la liste des formulations substituables m’assurant qu’elles permettraient aux patients de ne plus subir d’effets indésirables.
C’est pourquoi je demande au Gouvernement, au regard de cette étude, de m’indiquer les mesures concrètes envisagées pour enfin répondre aux attentes des personnes atteintes. Car si ce sujet n’est plus sous les feux des projecteurs, la douleur des patients est malheureusement toujours présente.
Fabrice Brun, député de l’Ardèche.