Au chevet permanent de l’hôpital, je visite régulièrement l’établissement. L’occasion aujourd’hui de faire un point sur le COVID-19 et de réitérer mon soutien au personnel hospitalier, pour lequel je suis encore monté au créneau cet été à l’Assemblée nationale sur l’épineux dossier de la prime aux soignants.

Quand j’ai été élu député, le service des urgences était dans des algécos (depuis 2011 !). C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je visite aujourd’hui le chantier de reconstruction totale des urgences qui se termine. Sans oublier la ligne secondaire de SMUR opérationnelle depuis l’été 2018, la modernisation de la néonatalogie et l’humanisation des services d’oncologie. Cette amélioration concrète de l’offre de soins pour les Ardéchois est le fruit d’un travail collectif et le symbole d’un dialogue renoué avec l’Agence Régionale de Santé, avec qui nous travaillons désormais sur la reconstruction du bloc opératoire (datant de 40 ans) et l’installation d’un nouveau scanner. C’est une priorité au vu des besoins sur notre bassin de santé.

Cette mobilisation locale des élus et de tous les acteurs de l’hôpital doit être soutenue par des politiques adaptées au niveau national pour favoriser le recrutement de médecins et la dimension humaine de l’hôpital.

Au cours de son internat, tout étudiant en médecine pourrait par exemple exercer six mois de stage au sein d’un établissement hospitalier ou d’une maison de santé en zone sous dotée. Une proposition qui prend toute sa justification au regard du projet de « maison des internes » porté par l’hôpital d’Aubenas avec tout mon soutien.

Fabrice BRUN, député de l’Ardèche.

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