Vue de Paris ou des métropoles, la mobilité des habitants des zones rurales est incomprise.
Pour preuve, les mesures déconnectées de la réalité du terrain telles que les 80 km/h ou la volonté d’imposer le tout électrique, une impasse technique dans nos campagnes, une faute économique faisant la part belle aux Chinois.
Et voici désormais venir le temps des ZFE, Zones à Faibles Émissions, que je propose au gouvernement de renommer en Zones à Fortes Exclusions ! En effet, alors que nous subissons déjà au quotidien la concentration des CHU et des universités dans les grandes agglomérations, les ZFE c’est la double peine. Une entrave de plus pour les Ardéchois qui veulent se soigner ou étudier. Une
interdiction à peine voilée pour les ruraux d’accéder avec leur voiture aux centres-villes des métropoles régionales. Une injustice que je dénonce une nouvelle fois auprès de la Ministre de la Transition Écologique par une question qui vient d’être publiée au Journal officiel de la République française.
Même si la voiture est amenée dans le temps à se décarboner et à se partager davantage, il n’en demeure pas moins qu’elle reste l’outil n°1 de notre mobilité dans nos campagnes. Cette mise au point s’impose au moment où nous devons plus que jamais soutenir l’emploi dans la filière industrielle automobile française et européenne. Et dénoncer les errements des élites, des ZFE à l’interdiction du moteur à combustion à l’horizon 2035, alors que l’hydrogène peut par exemple lui dessiner un nouvel avenir.