Fils de paysan, après mes études au Lycée Agricole d’Aubenas, j’ai longtemps exercé le métier de technicien agricole au contact des agriculteurs et des viticulteurs ardéchois.
Cette passion pour le vin, j’en ai fait mon métier en créant ma petite entreprise qui compte aujourd’hui deux salariés, même si je me suis organisé à titre personnel pour me consacrer à 100% à mon mandat de député.
Intervention dans l’hémicycle le 13 septembre 2018 pour défendre le vin et nos agriculteurs.
C’est pour moi un honneur d’avoir été récemment désigné co-président du Groupe d’études sur la Gastronomie à l’Assemblée nationale. Une belle mission pour valoriser les métiers de bouche, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration et les filières agricoles d’excellence.
Ambassadeur permanent du terroir, je porte un regard aiguisé sur la ruralité, nos traditions ancestrales que sont la chasse, la pêche, les sports boules, et sur les questions agricoles bien évidemment.
Ainsi, je suis intervenu de nombreuses fois auprès du Gouvernement concernant les questions d’aléas climatiques, de déduction pour épargne de précaution, de stockage hivernal de l’eau, d’exonération de charges pour la main d’œuvre saisonnière en sauvant le dispositif TODE…
Aujourd’hui, je m’engage résolument contre le dénigrement permanent des agriculteurs, encore appelé « agribashing ». Nos paysans sont sans cesse pointés du doigt. Pourtant, ils sont essentiels car ce sont eux qui nous nourrissent, avec des produits de qualité basés sur une traçabilité respectueuse du bien-être animal. Nous sommes bien placés en Ardèche pour le savoir.
Si demain les agriculteurs jettent l’éponge, nous aurons la fin de l’indépendance alimentaire, la fermeture des paysages, du feu dans nos campagnes, et par conséquent l’accroissement du « désert français » et des fractures territoriales. Oui, améliorer le revenu agricole et le montant des petites retraites est une priorité pour la Nation.
Redonnons à l’agriculture française son lustre d’antan, qui fait qu’elle est reconnue comme l’une des meilleures et des plus sûres au monde. Parce qu’elle est constitutive de notre identité et de l’art de manger, de boire et de vivre à la française. Rendons aux agriculteurs ce qu’ils nous donnent et continuons à les accompagner sur la voie de l’agroécologie.
Mes fonctions à l’Assemblée nationale :
– Co-président du groupe d’études sur la Gastronomie
– Fondateur de l’Amicale Parlementaire de la Châtaigneraie
– Vice-président des groupes d’études sur le bois et la forêt.
Mes questions écrites et propositions de loi (cliquez pour les consulter sur le site de l’Assemblée nationale) :
– Question écrite 139 : Situation des agriculteurs et viticulteurs de l’Ardèche après le gel.
– Question écrite 670 : Respect de l’engagement de l’État sur les paiements de l’ICHN.
– Question écrite 1937 : Avenir de la filière agricole bio.
– Question écrite 2186 : Traçabilité du miel et valorisation du miel de France.
– Question écrite 2965 : Reconnaissance officielle du caillé doux de Saint-Félicien et décret n° 2007-628.
– Question écrite 3137 : Revalorisation des petites retraites agricoles.
– Question écrite 3657 : Stigmatisation de la filière viande dans le cadre du PNNS.
– Question écrite 3885 : Ravages causés par les loups dans les élevages de montagne.
– Question écrite 5864 : Prolifération de la pyrale du buis.
– Question écrite 6707 : Défense de la petite apiculture.
– Question écrite 6713 : Soutien aux surfaces pastorales et aux surfaces dites « peu productives ».
– Question écrite 6724 : Dégâts causés sur les élevages en zones de montagne par le loup.
– Question écrite 9472 : Pratique du broyage à vif des poussins.
– Question écrite 10641 : Interdiction du diméthoate comme produit de traitement des arbres fruitiers.
– Question écrite 13925 : Lutte contre l’ambroisie.
– Question écrite 15833 : Financement du fonds stratégique forêt bois.
– Proposition de loi visant à exempter de l’obligation de disposer de l’autorisation de défrichement prévue à l’article L. 341-3 du code forestier les opérations de déboisement ayant pour but de planter des arbres mycorhizés par les truffes.
– Proposition de résolution invitant le Gouvernement à engager un plan de lutte spécifique contre la prolifération de la Pyrale du Buis.
Mes amendements lors du projet de loi Agriculture : cliquez-ici.